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Direction AOCDTF - Page 20

  • Relations salariés/direction : être entendus/écoutés ? un dialogue réel ?

     

     

     

     

    "Une hiérarchie qui peut entendre ses employés mais ne les écoute pas. C’est la vision qu’ont les salariés français de leurs dirigeants, selon un sondage réalisé par l’institut Opinion Way pour 20Minutes et Canalchat.

    Plus de 42% des salariés français interrogés estiment que leurs discussions avec leurs responsables n’ont «pas d’impact», même si ceux-ci sont plutôt faciles d’accès. Un sentiment particulièrement partagé dans les grandes entreprises (47%).

    Pire dans les grands groupes que dans les PME

    Les salariés sont également une minorité (47%) à avoir le sentiment d’être écoutés par leurs représentants (Comité d’entreprise, syndicat). Alors que ces représentants  sont eux écoutés par la hiérarchie, estiment 62% des personnes interrogées. Mais de grandes divergences subsistent: les salariés des PME sont beaucoup plus satisfaits de l’écoute de leurs représentants  (88%) que ceux des grandes entreprises (49%).

    La rupture est également très fort entre les salariés et les chefs d’entreprise. Seuls 34% des sondés estime que leur patron «est à l'écoute de ses salariés». Une statistique qui chute même à 26% dans les grandes entreprises, contre 56% dans les très petites.

  • La Direction Régionale Midi-Pyrénées interpelle un salarié candidat CE et DP sur l'exercice de ses droits en cette période, II

     

     

     

    Après la parution de la première note consacrée à ce problème d'une mise en cause problématique et décevante de notre collègue et candidat, DP et CE, chef-cuisinier à Colomiers, nous avons appris que le délégué régional AOCDTF lui et nous demande des rectifications. Notre collègue et camarade reconnait qu'il n'a pas informé le Délégué Régional Midi-Pyrénées de son engagement syndical, car cet engagement est libre, et il n'y a aucune obligation de déclaration. Toutefois, dans les jours qui ont suivi, il n'a pas caché cet engagement, par exemple en demandant que le panneau syndical et le panneau d'information juridique soient installés, puisqu'ils n'existaient pas, malgré leur caractère obligatoire. Mais par ailleurs, concernant la déclaration du délégué régional selon laquelle des personnes lui auraient exprimé qu'elles s'offusquaient, ou s'indignaient, ou se plaignaient, que notre collègue se serait adressé à elles pour exercer une pression afin qu'elles se syndiquent, notre collègue maintient que cette remarque lui a été adressée, alors que, lui ou aucun membre du syndicat SNPEFP CGT, ne peut, d'une manière absurde et contre-productive, exercer une telle pression, dans la mesure où un engagement syndical n'a de sens et de valeur que s'il repose sur une volonté libre et réfléchie. Nous espérons que le fait de faire connaître ce droit à se syndiquer, de le présenter et de l'expliquer, ne sera pas ainsi travesti dans de tels termes à nouveau, puisque cela reviendrait à faire pression sur les salariés pour que, au contraire, ils ne se syndiquent pas. Enfin, il maintient qu'il a été bien été convoqué par le Délégué Régional parce que celui-ci tenait à lui adresser des critiques sur la qualité de son travail, qui auraient été là encore exprimées par des salariés. Or, avant que notre collègue et camarade ne manifeste son engagement syndical, aucune critique ne lui a jamais été exprimée ni notifiée, depuis qu'il a été embauché par l'AOCDTF. Toutefois, des salariés, ayant été informés de cette rumeur qui concerne notre collègue lui ont fait savoir qu'ils sont disposés à exprimer clairement et publiquement leur soutien à son endroit, pour la qualité de son travail.

    Si de telles divergences sur les propos échangés devaient se reproduire, nous serons obligés de demander, à l'instar de ce qui a été demandé pour l'enregistrement exact des réunions du CE, que des moyens humains et/ou techniques soient utilisés pour conserver une trace exacte et durablement valable des propos tenus par les uns et les autres.

    Là encore, nous sommes heureux que de tels problèmes sont très circonscrits, et ne se produisent pas par ailleurs, en tout cas à notre connaissance actuelle.

     

  • Notre lettre complémentaire à la profession de foi - AOCDTF

     

     

     

     

    Nous espérons que vous avez bien reçu votre enveloppe concernant ces élections professionnelles, qui contient la profession de foi du SNPEFP-CGT. La place limitée ne permettait pas de vous apporter des éléments et des informations supplémentaires. C'est pourquoi nous vous avons annoncé cette lettre complémentaire. 

    Y a t-il besoin de justifier une présence et une activité syndicales au sein de l'AOCDTF ? Cette présence et cette activité sont fondées et dans l'exercice libre de la volonté des salariés et dans les principes fondamentaux du Droit. En outre, les Compagnons ont été les premiers à créer un "syndicat", une organisation qui avait pour objet de, légitimement, défendre leurs intérêts. Il n'y a donc aucune opposition entre cette présence, cette activité et l'association, bien au contraire.

    Néanmoins, si cette présence et cette activité sont donc on ne peut plus légitimes, celles et ceux qui ont décidé de s'y engager, salariés-adhérents, délégué syndical, ont été confrontés à des difficultés, un état d'esprit, que nous voulons croire et que nous pensons, restreint, au sein de la direction. Nous avons entendu au sein même d'une réunion du CE des mots inadéquats visant des "salariés incompétents" (personne n'était visé personnellement) dont il faudrait se séparer, et que l'énergie nécessaire y serait mise. Il nous a aussi été déclaré, alors que de tels propos n'ont aucun intérêt dans des échanges entre salariés syndiqués et responsables de l'association, qu'un "homme de droite crée et un homme de gauche ne crée rien". On peut imaginer la surprise pour celles et ceux qui, salariés, compagnons, pensent créer, mais s'ils sont de gauche, ils ne créent rien... Cette remarque, d'apparence anodine et évidemment fausse parce que caricaturale, indique néanmoins une orientation politique marquée au sein de la direction de l'association. Nous nous en étonnons. Car il faudra expliquer aux salariés comment on peut valoriser le travail et les efforts et défendre dans le même temps la philosophie économique des rentiers. Néanmoins, là encore, nous pensons que de tels "idées" et sentiments ne reflètent nullement ceux de la majorité des Compagnons. Pour une association baptisée à sa création par un homme déshonoré, le Maréchal Pétain, il faudra bien finir par parler sérieusement de ces problèmes de principes et d'idées, politiques et économiques. 

    En tant que salariés, vous pourriez penser que de tels faits ne vous concernent et ne vous intéressent pas. Mais si depuis quelques années, vous subissez une extrême modération salariale, si des décisions qui vous ont été, vous sont, et vous seraient défavorables, ont été prises, seront prises, sans que vous en soyez réellement informés, c'est qu'il existe une conception inégalitaire dans l'association :  d'un côté, les compagnons et de l'autre les salariés; et d'un côté des cadres aux revenus annuels conséquents et de l'autre des employés, des formateurs, avec des revenus compris entre 300 et 1100 euros par mois. Au sein du Conseil d'Orientation de l'association, il n'y a pas de salariés. C'est pourquoi nous nous adressons aussi aux Compagnons qui dirigent et animent l'association pour leur demander : 

    - de prendre connaissance des réalités et des faits salariaux dans l'association : pourquoi, jusqu'à ce jour, il n'y a aucune grille d'ancienneté qui permette aux salariés de bénéficier d'une progression salariale au fur et à mesure des années, des décennies ?

    - d'engager avec les salariés un dialogue sérieux et régulier

    - de décider d'accepter la présence de quelques salariés (dans un statut à définir) dans le Conseil d'Orientation

    - de permettre la création d'une assemblée de salariés, réunissant employés, ouvriers, formateurs, qui pourrait se réunir deux fois par an

    - d'autoriser la publication d'un encart, même modeste, dans le magazine "Compagnons du Devoir" par lequel les lecteurs, lectrices, Compagnons, apprentis, pourraient écouter l'expression des salariés et ainsi avoir avec eux un dialogue régulier et raisonné.

    A l'intérieur même de l'association, comme plus généralement à l'intérieur même de la nation, il n'y a pas d'ennemis : il n'y a pas d'un côté les bons dirigeants opposés à des méchants salariés et inversement. Toutefois, nous pouvons tous, dans des circonstances particulières, pour des causes diverses, dériver, nous tromper et par exemple arriver à considérer qu'un salarié syndiqué est un ennemi de l'association. Il faut alors et se reprendre en main, et reprendre les choses en main pour plaçer au coeur de tout, le dialogue raisonné. C'est ce qui anime les membres et les candidats du SNPEFP-CGT et nous savons d'autres salariés aussi. Dans un dialogue raisonné, les caricatures du genre "les salariés qui sont au SMIC sont ceux qui ont connu la plus forte progression du pouvoir d'achat dans l'association ces dernières années" n'ont pas leur place. Les faits, mis dans le contexte économique général, indiquent le contraire. 

    La "bonne volonté" sera peut-être à l'ordre du jour des prochaines semaines. Salariés, si vous souhaitez avoir des représentants qui ne fassent pas de la figuration et ne soient pas des béni oui oui d'une direction qui doit faire ses preuves dans l'état d'esprit (alors que lors de la dernière réunion du CE la présence d'un ou d'une professionnel(le) de la prise de note a été refusé, ce qui conduit à avoir des PV de réunion qui ne reflètent pas les propos et les échanges), il vous appartient de vous exprimer et à l'occasion de ces élections, de voter. 

    Afin de ne pas laisser penser que des salariés qui se reconnaissent dans ces propos ci-dessus sont seulement motivés par des questions d'intérêt, nous tenons à ajouter que de nombreux salariés, formateurs-professeurs, souhaitent participer à des groupes de réflexion sur la construction de cohérences pédagogiques, suivre des formations qui leur permettent, dans leur cours, de faire des passerelles pertinentes et concrètes entre le théorique et le pratique, de participer donc aux évolutions et à la valorisation d'un compagnonnage ouvert. Jusqu'ici, ces salariés ne sont pas entendus. 

  • La Direction Régionale Midi-Pyrénées interpelle un salarié candidat CE et DP sur l'exercice de ses droits en cette période

     

     

     

    Un collègue et camarade, candidat à ces élections professionnelles sur notre liste CE et DP, a rencontré le Délégué Régional qui lui a demandé de le retrouver dans son bureau pour "prendre acte de son engagement syndical" et lui faire connaître les "plaintes" que deux salariées auraient énonçé à son endroit parce qu'il aurait exercé des pressions sur ces personnes pour qu'elles rejoignent notre syndicat. Notre collègue et camarade a rappelé que l'engagement syndical relève des droits fondamentaux des citoyens-salariés (comme le prévoit la Constitution depuis 1945, ce qui a été confirmé en 1958), et qu'il a seulement demandé aux salariées si elles avaient bien reçu les documents concernant ces élections. Etant donné que l'engagement syndical repose sur une volonté et une décision libres, il va de soi que notre collègue et camarade n'a jamais pu presser ces deux
    salariées de s'engager. A l'égard de nos collègues, nous pouvons et devons leur rappeler et ce droit à se syndiquer et les avantages que chaque syndiqué trouve dans son appartenance à un syndicat, et le fait de les informer sur ce droit et ces avantages ne peut en aucun cas constituer une pression pour adhérer à un syndicat, d'autant qu'il n'a même pas été question de cette perspective dans le dialogue de notre collègue et camarade avec ces deux salariées. 
    Nous ne sommes pas dans n'importe quelle période de la vie de l'association : des élections professionnelles sont en cours. Le droit et les enjeux des votes peuvent et doivent être librement discutés par les salariés. Nous tenons à vous informer du fait que, outre les panneaux syndicaux qui bien souvent n'existaient pas, notre section syndicale ne dispose pas encore de lieux déterminés
    pour y exercer les travaux et les dialogues liés aux droits et aux responsabilités de l'engagement syndical. Nous venons de demander à la direction de l'AOCDTF de tels lieux et des moyens adéquats pour la section du SNPEFP-CGT.
    Etant donné que les propos du délégué régional, dans ces conditions particulières, font suite à une précédente convocation de notre collègue et camarade pour lui exprimer de vives critiques sans justifications sérieuses, quelques jours après qu'il eut fait connaitre son adhésion et son engagement dans le syndicat, nous allons faire connaître la protestation du SNPEFP-CGT à l'égard d'un tel état d'esprit et nous allons nous adresser à l'Inspection du Travail du 31 pour leur faire connaître ces faits.
    Heureusement, nous pouvons constater que la majorité des directions régionales respectent l'esprit et la lettre de ces élections.
  • Selon la DRH de l'AOCDTF, la signature au dos des enveloppes postales pour les élections

     

     

     

     

    n'est pas obligatoire, puisque cet élément n'a pas été pris en compte lors du protocole d'accord préélectoral. Dont acte. 

  • Elections AOCDTF, des enveloppes incomplètes ?

     

     

     

     

    Un salarié a reçu une enveloppe qui ne contenait ni les enveloppes de vote, ni les bulletins de vote. Nous le signalons ce jour à la DRH. Si c'est votre cas ou si vous connaissez un ou une collègue dont c'est le cas, nous vous remercions de nous en informer afin que nous puissions le signaler à la DRH. Nous rappelons que, quel que soit le problème, la situation, tant que la loi ne l'exige pas, nous n'indiquons pas les nom et prénom de la personne qui nous fait connaître tel ou tel fait, problème. Pour nous écrire, le mail est snpefpcgtcfa arobase gmail.com 

    Nous avons signé un protocole d'accord préélectoral rigoureux, mais pas rigoureusement sévère. Par exemple, nous aurions pu proposer que la mise sous enveloppe soit effectuée par une entreprise extérieure à l'AOCDTF, que le premier envoi soit effectué en recommandé, afin de s'assurer de sa bonne réception. Nous avons fait confiance à la direction de l'AOCDTF. Nous verrons si cette confiance était, est, raisonnable ou non. 

  • La Section Syndicale SNPEFP CGT au sein de l'AOCDTF

     

     

     

    La croissance du nombre d'adhésions à la section est constante, importante. Nous remercions les collègues et camarades qui ont rejoint la section, et celles et ceux qui ont décidé de le faire ces derniers jours. Etant donné que cette section constitue désormais une force significative, nous allons demander à la direction de l'AOCDTF l'application des droits concernant le fonctionnement de la section et l'attribution de moyens. 

  • Dans la maison d'Epone, l'Inspection du Travail a relevé plusieurs "manquements"

     

     

     

     

    Dans cette maison des Yvelines, l'Inspectrice du Travail qui s'y est rendue a constaté de nombreux manquements en matière d'affichage (pas de panneau syndical, pas de panneau d'information juridique, pas d'informations obligatoires sur les coordonnées de l'inspection du travail et du médecin du travail, pas d'informations sur les élections 2011. Les PV du CE sont souvent manquants. Le fait que l'établissement dispose ou non de délégués du personnel n'a pas pu non plus être indiqué à cette inspectrice du travail.

     

    Pourtant, nous avons adressé aux responsables de la maison d'Epone un courrier par lequel nous avons rappelé, bien avant la visite de cette inspectrice, toutes les obligations de la maison en matière d'information des salariés. La DRH à Paris nous avait aussi assuré que le nécessaire avait été fait. L'Inspectrice du Travail a été obligée de constater qu'il n'en était rien.

  • Un dialogue social toujours aussi difficile...

     

     

     

    Une maison de l'AOCDTF de Quimper doit être fermée à la rentrée scolaire prochaine. Avons nous appris, par la bande : par la salariée concernée. Nous avons adressé il y a quinze jours-trois semaine une lettre recommandée avec AR, au Directeur Régional de Rennes, concernant les motifs et les conditions de cette fermeture. A ce jour, nous attendons la réponse...

  • Les NAO ont commencé...

     

     

     

     

    La première réunion s'est tenue à Paris lundi 4 avril. Cette première réunion avait pour objet de faire connaître nos demandes en matière d'information et de document à la direction. 

    Elle a été l'occasion d'apprendre que, en effet, les maîtres de stage ont récemment bénéficié d'une augmentation, mais qui ne correspond pas à celle signalée sur ce blog dans une précédente note. Nous vous remercions de nous en excuser. Toutefois, si cette augmentation avait été signalée comme il se doit en CE et dans les documents affichés sur les panneaux d'information dans les maisons, l'erreur n'aurait pas été commise. Cette augmentation catégorielle est la suivante : d'un taux horaire de 9,10 euros, celui-ci est passé à 10,52 euros. C'est une augmentation de 150 euros par mois.

    Au 31 décembre, l'AOCDTF comptait 1425 présents, pour un total de 2001 intervenants (DADS).

    L'effectif moyen est de 1380 salariés. L'effectif temps plein est de 781 salariés. Le temps partiel est comme nous le savons important. 

    La prochaine réunion a lieu à la fin du mois. Vous aurez connaissance de nos demandes, propositions et analyses le même jour que la tenue de la réunion (le 27). 

  • Dialogue social : nié ou réalisé

     

     

     

     

    Jusqu'à cette année, et ce alors que l'Association des Compagnons du Devoir du Tour de France a 70 ans en 2011, l'activité syndicale n'existait pas, les NAO, Négociations Annuelles Obligatoires n'étaient pas réalisées, et donc la direction nationale et les directions régionales et les Prévôts s'étaient habitués à décider sans avoir à présenter, expliquer, discuter, ou à se voir adresser des demandes, justifiées. Une petite affaire récente a illustré cette situation, et la nécessaire évolution que les salariés attendent. Dans un domaine que nous n'énoncerons pas explicitement, des apprentis en un an ont exprimé des insatisfactions, et ont décidé de les faire connaître par une lettre au Délégué Régional de la région où ils suivent leur formation. Dans un premier temps, le délégué régional a retourné la lettre vers le prévôt de la maison concernée. Celui-ci a décidé de se rendre dans un cours de leur classe. Il leur a expliqué que leur courrier et leurs demandes étaient illégitimes. Etonné de cette "réponse" qui niait leurs perceptions communes, ils se sont à nouveau adressés au Délégué Régional, qui a décidé de se déplacer pour les rencontrer. A contrario de la réponse du Prévôt, le Délégué Régional a considéré que ces apprentis en un an (des adultes) avaient le droit de s'exprimer et que des réponses, diverses, pouvaient être apportées à leurs demandes, lorsqu'elles étaient légitimes, fondées. Pourtant, dans un premier temps, la Direction des Ressources Humaines a fait savoir que, comme le Prévôt l'avait expliqué aux apprentis, il n'y avait pas de problème. Cette petite affaire a révélé deux attitudes totalement opposées : un dialogue à priori nié, refusé ("il n'y a pas de problèmes"), et au contraire, un dialogue incarné, posé, précis. Nous remercions le Délégué Régional qui a bien voulu se déplacer et répondre à ces jeunes. 

    Le dialogue est toujours possible, est toujours très simple. C'est la volonté qui est en jeu.

  • Compte rendu du CE du 8 Mars 2011

     

     

     

     

    Après l'approbation du procès verbal de la dernière réunion, le secrétaire de l'association a tenu à rappeler que des courriers qui ne concernent pas le Comité d'Entreprise et qui seraient adressés au Comité d'Entreprise conduiraient l'auteur à le rencontrer. Cette déclaration floue semble évoquer le problème entre notre syndicat et un délégué régional, mais le secrétaire de l'association a refusé de s'expliquer. 

    Deux représentants de la Mutuelle le Ralliement sont venus présenter un bilan des finances de cette Mutuelle à laquelle plus de 400 salariés de l'association sont affiliés. L'effectif affilié a augmenté de 16 % environ. Des mesures gouvernementales (baisse du montant de prise en charge par la CPAM d'un certain nombre de soins et hausse de taxes propres sur les Mutuelles) ont et vont impacter l'équilibre de la Mutuelle, qui devra trouver le financement manquant auprès des salariés. Les tarifs ont augmenté de 2%, autant que l'inflation, mais moins que les autres mutuelles (+ de 8%). Pour 100 euros de cotisations nettes, 97 euros sont reversés aux salariés assurés, et 3 euros restent pour le fonctionnement de la mutuelle. 71% des remboursements effectués le sont pour, la pharmacie, les consultations médicales, les soins dentaires, les frais d'optique. Ces deux représentants ont rappelé l'Histoire de la création de la mutuelle, depuis 1970, à Tours. 

    Le DRH M. Gillet a présenté le plan de formation 2011. Celui-ci concerne l'accompagnement mission pour 113 500 euros, les Maîtres de Stage pour 190 000 euros, les Nouveaux Prévôts, pour 71000 euros, la formation en anglais avec Wall Street Institute, pour 66000 euros, la formation Incendie Premier Secours, pour 14000 euros, et le Management, par IFG, pour 100 000 euros, destinés aux délégués régionaux. Concernant cette dernière dépense, nous ne pouvons que déplorer l'importance d'un montant consacré à des formations qui formatent les dirigeants de l'association sur des principes psychologiques et politiques problématiques. Lors du prochain CE, nous ferons connaître notre opposition à une telle dépense. 

    Pour terminer cette réunion de CE, il y avait les questions diverses. Avec le délégué syndical de la CFTC, nous avions plusieurs questions. Une lettre officielle de demande de tenue des NAO (négociations obligatoires annuelles, sur les salaires notamment) ayant été envoyée presque trois semaines plus tôt, nous n'avions pas de réponse. M. Gillet nous a proposé de tenir cette réunion après les élections professionnelles du mois de mai, ce que nous avons refusé, d'autant que ces NAO n'ont pas eu lieu ces dernières années. Au nom du SNPEFP-CGT, nous avons demandé l'ouverture de négociation pour un nouvel accord d'entreprise. La réponse a été négative. Néanmoins, étant donné les problèmes posés par la signature du précédent accord de 1999 et par les évolutions importantes de l'organisation de l'association, du temps de travail des formateurs, nous allons réitérer notre demande. Nous avons interrogé M. Gillet sur les panneaux syndicaux qui manquent dans certaines maisons. Il nous a été répondu qu'un courrier électronique serait envoyé rapidement afin que les maisons sans panneau en soient rapidement dotées. 

  • Sollicité par une salariée, le Délégué Syndical du SNPEFP-CGT s'est adressé à un Délégué Régional et a reçu pour réponse une admonestation (09.03.2011)

     

     

     

     

    Une salariée, employée pour le service en maison, a pris contact il y a quelques semaines avec le Délégué Syndical du SNPEFP-CGT. Elle lui a présenté sa situation, et fait connaître ses problèmes, ses demandes, connus du Délégué Régional, sollicité, mais n'ayant pas apporté de réponse par écrit et positive. Etant donné les éléments présentés par cette salariée, son témoignage, ses documents, notre Délégué Syndical s'est adressé par courrier au Délégué Régional pour présenter ces demandes et solliciter une réponse. Evidemment, comme il se doit, ce courrier a été factuel, en rappelant l'importance, décisive, du salaire, pour celles et ceux qui travaillent et ne font pas des affaires. Il faut préciser que les demandes sont simples, modestes. La réponse de ce Délégué Régional fut incorrecte : pas de réponse sur les demandes de la salariée dont le souci est même réputé inexistant, et mise en cause du délégué dans l'exercice de sa fonction de tiers médiateur et représentatif. PAR SOUCI DE CORRECTION A L EGARD DE LA DIRECTION DE L ASSOCIATION, nous ne voulons ici ni faire connaître les termes exacts de cette lettre, ni l'identité de ce Délégué Régional. Pour cette fois-ci, étant donné qu'il s'agissait, depuis sa designation, du premier courrier de notre Délégué Syndical, nous préférons démontrer notre bonne volonté. Mais il n'y aura pas de nouvelle tolérance à l'égard d'un courrier de ce type. C'est pourquoi nous nous sommes adressés à la Direction de l'association afin de leur rappeler les faits, les problèmes vécus et estimés de la salarié, l'absence de réponse attendue, la lettre envoyée, la lettre reçue, émise par ce Délégué Régional, et afin de protester contre et l'état d'esprit, le ton et les termes de cette réponse. Si toutefois tout ceci était mis en cause et contesté publiquement par l'association, nous ne manquerions pas de citer les termes des lettres échangés, afin de permettre à chacun de se faire un avis. 

  • NAO : les négociations vont commencer début avril - AOCDTF

     

     

     

     

    Avec le DS de la CFTC, nous avons demandé la tenue de ces NAO, par une lettre recommandée il y a trois semaines environ. Il n'y avait pas de réponse. Hier se tenait le CE mensuel, à Paris. Occasion de rencontrer une partie de la direction de l'AOCDTF et de demander une réponse à notre demande. Celle-ci souhaitait que ces NAO se tiennent après les élections professionnelles du mois de mai. Nous avons refusé ce nouveau report. Aussi nous avons rendez-vous début avril à Paris nous engager ces négociations. Si vous avez des demandes que nous puissions présenter et justifier, nous vous remercions de nous écrire.

  • Un délégué syndical confirmé, un dialogue engagé avec le délégué de la CFTC - AOCDTF

     

     

     

     

     

    La direction de l'AOCDTF a été informée de la confirmation de la nomination de M. Grellety en tant que Délégué Syndical du SNPEFP CGT. La direction vient de répondre qu'elle en prend acte, que ce professeur est désormais, conformément au droit du travail, membre du CE et qu'il participera ainsi aux prochaines réunions du CE. A commencer par celle du 1er février. Il a parlé au Délégué Syndical de la CFTC, M. Denier. Après qu'ils aient pu se rencontrer, ils devraient pouvoir formuler ensemble des demandes communes, selon celles que vous nous faites connaitre ou qui apparaissent les plus évidentes. 

     

    Nous vous confirmons aussi qu'en mai, des élections professionnelles vont avoir lieu.