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Direction Régionale - Page 3

  • Comment un DRH peut, par narcissisme, idéologie anti-salariale et mépris, prendre en otage une association ?

    Le métier de DRH (directeur des ressources humaines) est un métier qui a, aurait, sa déontologie. Mais si les médecins ont un serment, les DRH peuvent travailler sans respecter des règles. La déontologie est toujours en débat. Mais pour certains DRH, une "déontologie" serait un frein à leurs caprices, leurs pulsions, leurs sentiments personnels. 

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  • Les Compagnonnages, Jean Bernard, l'AOCDTF : le spécialiste et historien Jean-Michel Mathonière répond

    Jean-Michel Mathonière est un passionné du Compagnonnage. Il en est un spécialiste, un historien. Il tient un blog à cette adresse "Côté blog" : www.compagnons.info; un site internet : www.compagnonnage.info

    Du Compagnonnage français, il connaît les mouvements, les courants, les époques, les légendes, qu'elles contiennent ou non des vérités historiques ou intellectuelles. En tant que spécialiste, il se tient à distance des mouvements engagés. Il n'est donc ni pour ni contre à priori, telle personne, ou tel mouvement. Il ne suffit pas qu'il y ait écrit "compagnonnage" sur tel ou tel mouvement, qu'il y ait écrit "compagnon" sur telle ou telle personne pour qu'il reconnaisse ou nie la qualité, au mouvement, à la personne. Ce sont, comme le dirait des Compagnons qui ne sont pas oublieux de leur Histoire, les oeuvres qui importent, et dans les "oeuvres", il y a aussi les comportements sociaux, publics, les engagements de terrain. Quand, comme dans l'association AOCDTF, on fait référence, dans l'introduction de ses statuts, à l'Histoire des Compagnons, en tant qu'ouvriers/artisans, que l'on reconnaît que ces ouvriers ont eu à combattre le patronat de son temps, on y réfléchit à deux fois avant de s'allier objectivement avec le pire patronat de France, le MEDEF. Hélas, certains n'ont pas cette précaution, ni cette retenue. En lieu et place du travail, des oeuvres, certains prétendus compagnonses ne jurent et ne pensent qu'à l'argent. Ce sont des Tartuffes, et la section CGT dénonce et dénoncera ces comédiens. Aussi, quand Jean-Michel Mathonière parle de la "fondation" de l'association, par Jean Bernard, notamment, il ne peut souscrire à la légende angélique et christianisante que certains colportent sur cet homme. Et ce parce que les faits sont là, et qu'ils sont têtus. Jean Bernard a cherché, pour le Pétainisme, à rassembler les Compagnons et le Compagnonnage, afin de les mettre au service de ce régime, et des maîtres étrangers de ce régime, les Nazis. Ceux qui n'ont pas accepté le prétexte d'une "unification" qui en fait se voulait une domination sur des soumis qui se bouchaient les oreilles et se voilaient les yeux, ont été dénoncés par Jean Bernard, et cette dénonciation dans la principale revue anti-maçonnique de son époque avait pour objet de nuire aux "renégats". A cette époque, de telles accusations pouvaient avoir de graves conséquences, de l'arrestation jusqu'à la déportation. Les fautes de Jean Bernard sont donc avérées et gravissimes, et elles sont à notre avis impardonnables. Mais depuis ces années tragiques, Jean Bernard, de son vivant, et depuis son décès, continue de faire l'objet d'un culte. Il faut ouvrir les yeux sur cette situation : il y a des inconscients qui ne connaissent pas son Histoire et cette Histoire, et il y a les autres, ceux qui approuvent en lui, tout, dans les faits, les décisions, les adhésions, les soutiens, les "idées". Or, nous posons la question : quel Compagnon peut adhérer à une telle infâmie ? Etre Compagnon, ce n'est pas qu'avoir des droits et aucun devoir. Mais, hélas, c'est ce que nous observons, à la fois dans le champ pratique de nos problèmes salariaux et dans ce champ intellectuel, où certains ont un culte pour Jean Bernard. L'Histoire du Compagnonnage ne les autorise pas cela. Jean Bernard, de tout ce que nous savons sur lui, confirmé régulièrement par de nouvelles découvertes, aura été un un manipulateur - et peut-être même un usurpateur ? Il serait temps que des travailleurs qui prétendent être des Compagnons ou qui prétendent le devenir se réveillent de leur "sommeil dogmatique".

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  • Licenciement du Délégué Syndical CGT de l'AOCDTF : en août, une Inspectrice du Travail a accepté, après avoir refusé, sur la base du même dossier

    En avril dernier, après que l'AOCDTF eut engagé une deuxième procédure de licenciement contre le délégué syndical CGT (3 ans après la 1ère, déboutée), l'Inspection du Travail de Bordeaux avait refusé la demande, en prenant compte du contexte salarial de l'affaire (un conflit entre l'enseignant et un groupe de jeunes qui ont tenu des propos racistes, homophobes, haineux) et des liens de la procédure avec le mandat. Face à cette décision qu'elle n'a pas accepté, la direction AOCDTF a engagé tous les recours, dont un recours gracieux. L'Inspectrice a été été sollicitée pour rééxaminer le dossier et envisager de changer sa décision. Et c'est ce qu'elle a fait. Tout d'un coup, le contexte a disparu, tout comme les liens avec le mandat. Entre temps, il faut dire que le CHSCT (structure illégalement élu l'an passé, puisque le collège désignatif des élus du CE et des représentants du personnel n'a pas été réuni) a envoyé des "élus" enquêter.

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  • Quand "Capital"-MEDEF confirme sa propagande de rentrée contre le "droit du travail"

    Le patronat, principal propriétaire d'une presse française non-indépendante, peut compter sur ses serviteurs. Quand le MEDEF tient son estivale réunion pour continuer à duper, travailleurs, citoyens, élus, en prétendant se soucier du "chômage" et de l'activité économique atone, alors que la situation actuelle, de maxi profits d'un côté et d'appauvrissement massif de l'autre, avec un chômage élevé qui lui sert de parfait moyen de chantage contre les élus et contre les travailleurs, les colporteurs de la propagande patronale constante ressortent leur "maronnier", sur le "droit du travail" français qui serait... C'est ce que fait Capital-MEDEF dans un article de Pierre Erlanger. La logique tendancielle de cette propagande est qu'en amont et en aval de notre "droit du travail", il y a l'Esclavage : situation si souple et si parfaite pour les maîtres-employeurs. Nous n'en sommes pas si loin. Et si nous n'y sommes pas tout à fait, c'est parce que les travailleurs ont des "droits", affaiblis, limités, voire détruits, année après année. Mais pour ce patronat et ce pseudo journalisme ploutocrates, ce n'est jamais assez. La rhétorique est toujours la même : le Code du Travail, ce sont des "rigidités" - vous vous rendez compte, pour licencier, il faut se justifier, alors que virer des gens d'un claquement de doigt est si agréable. Les "rigidités" patronales n'existent pas ? Le dogmatisme MEDEF, cela n'existe pas ? Pour cette propagande patronale, non : les "patrons" sont des modèles de souplesse, qui en désirent encore plus (d'où les heures de yoga zen offertes dans certaines entreprises), confrontés à des syndicalistes qui, eux, seraient raides comme la Justice !

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  • "Guerre des employeurs cools" : l'AOCDTF n'y participe pas !

    Ce sont les géants de l'informatique et de l'Internet qui se sont engagés dans la voie de l'amélioration des conditions de travail des travailleurs. On peut se demander si l'AOCDTF, elle, ne participe pas au chemin inverse ! - cf les notes antérieures sur ce blog.

  • Compte 2013 : la rémunération annuelle brute d'un cadre dirigeant AOCDTF sur 3 est d'environ 78370 euros

    En effet, dans ce rapport du commissaire aux comptes pour l'exercice 2013, il est indiqué que

    "C – Rémunération des dirigeants et cadres dirigeants :
    Les membres du Conseil des Compagnons, dirigeants au sens de l’instruction fiscale 44-5-06 du 18 décembre 2006 exercent bénévolement leur mandat. Aucune rémunération en espèces ou en nature ne leur est versée à titre personnel. La rémunération brute annuelle des trois plus hauts cadres dirigeants est de 235 111 €."

  • AOCDTF : les comptes fin 2013 sont disponibles sur cette page du Journal Officiel

    La page en question (un document au format PDF) est disponible à cette adresse : https://www.journal-officiel.gouv.fr/publications/assoccpt/pdf/2013/3112/775662026_31122013.pdf

    Il s'agit d'un document de 21 pages établis par le Cabinet PCA Conseils.

  • NAO 2015 : une nouvelle annulation par la direction AOCDTF, de nouveaux mensonges par la direction

    Nous savons que la direction se plaît à se plaindre de notre activité syndicale CGT. Nous savons que la direction se plaît à se présenter en victime de la CGT. Imaginez un peu : pour les NAO, autrement dit les "négociations annuelles obligatoires", telles que prévues par la loi (il faut dire que cette loi, la direction AOCDTF fait clairement savoir qu'elle ne la reconnaît pas ou en tout cas le moins possible), nous voulons que ces négociations soient... des négociations, qu'elles se tiennent bien chaque année, et ce parce qu'elles sont obligatoires.

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  • EN 1938, 3 ans avant de fonder l'AOCDTF, Jean Bernard voyageait dans l'Allemagne nazie...

    Avant de donner des détails sur ces éléments biographiques concernant "Jean Bernard", nous devons ici, d'abord, UNE NOUVELLE FOIS, expliquer les bonnes raisons qui justifient que sur notre blog de section syndicale, nous parlions de l'Histoire de l'association, et, au-delà, de l'Histoire de France, du compagnonnage, du syndicalisme. Nous sommes des travailleurs et des salariés de l'AOCDTF. Nous sommes également engagés dans la vie syndicale de la CGT. Les dirigeants de l'Association se présentent comme : des Compagnons. Systématiquement, et d'une manière ou d'une autre, ils font référence à l'Histoire du Compagnonnage, la plus "ancienne" (la plus "légendaire"), à la plus récente, et à toutes les phases intermédiaires. Et, dans ces phases, ils évoquent souvent le temps de la création de l'AOCDTF, en 1941. La figure de Jean Bernard continue d'être une référence pour une part non négligeable des Compagnons de l'AOCDTF. Il a même droit à des pages dans l'ouvrage publié par l'AOCDTF, "Devenir Compagnon". Dans une maison au moins, nous avons connaissance de la présence de son portrait, dans une pièce de l'accueil. L'usage de "l'identité compagnonnique", n'ouvre pas à tous les droits et à aucun devoir - à l'égard de celles et ceux qui ne sont pas Compagnons. "Etre" Compagnon ne permet pas de dire, d'écrire, de soutenir, n'importe quoi, n'importe qui, n'importe comment. Or, en faisant l'éloge, explicitement ou non, d'un Jean Bernard, sympathisant de l'Allemagne nazie dans les années 30, puis collaborateur pétainiste et à cet égard, décoré de l'ordre de la Francisque, des Compagnons commettent et une erreur et une faute. Le compagnonnage est incompatible avec le corporatisme sectaire, avec l'idéologie de la soumission à des chefs-patrons, avec le tout-travail sans conscience. Or c'est ce à quoi Jean Bernard avec d'autres a engagé une part du Compagnonnage français. Compagnons, ne vous posez pas de questions sur les événements, sur les problèmes collectifs, mais travaillez, travaillez, et obéissez. Et c'est ce même discours qui, aujourd'hui, exige des Compagnons de l'AOCDTF soumission, silence. Et pour un certain nombre de Compagnons, cette situation est un supplice, parce qu'ils ont, au contraire, une conscience, vivante, et qu'ils savent, voient, entendent, ce que la direction de l'AOCDTF dit et fait, notamment, contre les salariés. Ce n'est pas pour rien que, à l'occasion du Tour de France cycliste, l'AOCDTF s'est associée, une nouvelle fois, au MEDEF. Compagnons, répondez à cette question : cette organisation patronale, le MEDEF, porte t-elle des valeurs, des revendications, des engagements, compatibles avec le compagnonnage ou au contraire qui en sont la négation ? Il est donc essentiel de comprendre ce qui, de l'époque de Jean Bernard à aujourd'hui, a organisé et mis en mouvement une dérive fondamentale et gravissime du Compagnonnage vers son contraire. Et c'est pourquoi la connaissance des faits, actions, propos de Jean Bernard et de ses amis est indispensable. Les documents publiés ici (révélés par Jean-Michel Mathonière), doivent être connus, aux côtés des autres, déjà publiés sur ce blog et sur le blog de M. Mathonière, et de ceux qui le seront prochainement.

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  • Le ras-le-bol envers le DRH AOCDTF s'accentue - l'action de septembre 2015 Place Saint-Gervais se confirme

    Il y a 6 ans que la section syndicale CGT a commencé à exister et s'organiser. Pendant ces 6 ans, le DRH de l'association, M. Patrick Gillet, a multiplié les propos anti-CGT, anti-syndicaux, les mensonges, le mépris des salariés, des décisions contraires à des principes, des obligations, du Droit du Travail, de la Convention Collective. Avec la réunion des NAO 2015 (du 7 juillet), nous sommes parvenus au bout d'une phase. La direction le soutient-elle dans l'absence de NAO 2015 comme de NAO 2014 ? dans ses rapports à la CGT ? Il leur reste 15 jours pour réfléchir et réorienter le fonctionnement et les principes de la direction pour la rentrée 2015/2016. Etant donné que la situation salariale est très grave, dans de nombreuses dimensions, la CGT et FO ont décidé de préparer une journée d'action à Paris, sur le site, place Saint-Gervais. Ce jour-là, nous ferons connaître par le détail la liste des méfaits de M. le DRH. Une grande majorité des salariés n'en peut plus de ce fonctionnement général. La direction compagnonnique doit cesser de se sentir représentée et solidaire avec cette DRH et ce DRH. Une fois de plus, des Négociations OBLIGATOIRES ont été niées ! Pourquoi soutenir une telle négation du droit ACTUEL ? Est-ce que cette gestion est économiquement performante ? et humainement, juste et performante ?

  • Notre section salue l'apparition d'une section syndicale FO au sein de l'AOCDTF - la perspective d'une intersyndicale se confirme

    Le délégué syndical CGT de notre section au sein de l'AOCDTF a rencontré des collègues, du siège social parisien, membres et animateurs d'une inédite section Force Ouvrière au sein de l'association. Les échanges avec eux ont été, et c'est une première au sein de l'association, sérieux, complets (puisque les autres "organisations syndicales" sont indisponibles pour un tel dialogue). Nous savons depuis quelques semaines qu'une affaire pour harcèlement moral existe, et concerne notamment le DRH de l'association, M. Patrick Gillet. L'Inspection du Travail a eu connaissance des faits (...)

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  • Selon le DRH AOCDTF, la CGT recevrait peu ou pas de réponses des partenaires institutionnels de l'Association - la parapsychologie DRH s'effondre !

    En réunion NAO 2015 (note à venir), M. le DRH de l'AOCDTF, M. Patrick Gillet a affirmé (il est coutumier de ces affirmations multiples et répétées, sans fondement, mais qui lui font plaisir), que la CGT de l'AOCDTF ne recevrait pas beaucoup de réponse ou peu. Propos étrange : comment pourrait-il le "savoir" ? Espionnage de la section ? En fait, M. Gillet prétend avoir des dons de double vue, ou un troisième oeil : il "sait". Mais alors, comment expliquer, que, outre M. le Président de la République qui nous a répondu récemment, nous ayons reçu, à propos des Conseils de Perfectionnement AOCDTF dans les régions et des cartes d'apprentissage AOCDTF dans ces mêmes régions, d'ores et déjà, avant même la réponse officielle de la CADA, 12 réponses de 12 conseils régionaux ? Est-ce cela qu'il appelle "pas" ou "peu" ?

  • NAO 2015 : deux propositions principales pour changer le statut, les conditions de travail et les salaires du personnel des Compagnons du Devoir

    Beaucoup de salariés, et parmi eux, les salariés syndiqués, sont à bout de ce qu'ils peuvent supporter. "L'excellence" du compagnonnage n'autorise pas une direction qui s'en revendique à prétendre bénéficier d'une exceptionnalité eu égard au Droit du Travail. Un certain nombre d'efforts, qui n'auraient pas de coûts ou pas de coûts élevés pour l'association, pourraient être accomplis et ne le sont pas - par inertie, indifférence ou mépris. Si l'actuelle DRH n'est pas capable, par exemple, de produire une GPEC digne de ce nom, elle doit ou se former ou la direction générale doit la remplacer. La CGT vient de s'adresser à la direction générale de l'association. Nous sommes désormais au bout d'une période. Nous sommes déterminés à ne plus rien laisser passer, en matière de non respect de la législation sur le travail, en matière de respect des IRP et des organisations syndicales réellement actives dans l'association. Si la direction s'enferme dans une logique mortifère, nous devrons organiser le rassemblement le plus large de salariés et de syndiqués sur la place Saint-Gervais, à côté du siège social. Le 7 juillet prochain, la mini-réunion prévue pour les NAO 2015 doit conduire à un nouveau rendez-vous, sur une journée complète, et sur des engagements, sans parler des documents demandés et toujours pas obtenus. La CGT fait à l'occasion de ces NAO deux propositions principales, pour le personnel enseignant et pour le personnel de service, de restauration. Pour le premier, il s'agit ni plus ni moins de le reconnaître dans son métier, et ce par une intégration, à déterminer, dans le système scolaire de l'Education Nationale. Pour le second, il s'agit d'obtenir des Conseils Régionaux l'intégration dans la fonction territoriale. C'est ce que présente et explique le tract que nous publions ici.

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  • NAO 2015 et problèmes salariaux AOCDTF : la réponse du Président de la République, nos remerciements à sa personne

    Comme une grande majorité des salariés de l'AOCDTF, les membres de notre section CGT sont fatigués par l'attitude générale de la direction AOCDTF qui consiste à se moquer de tout et de tout le monde la plupart du temps. Cette attitude, d'ailleurs, est totalement contraire au Compagnonnage. Elle est la preuve qu'une partie du Compagnonnage actuel a totalement oublié et méconnaît l'Histoire de ce mouvement historique, en réduisant celui-ci aux seules questions corportatistes et ritualistes. Un second rassemblement va avoir lieu dans quelques jours devant un CFA de l'AOCDTF. Un troisième aura lieu à Paris, devant le siège national, s'il devait être avéré, le 7 juillet prochain, que la direction AOCDTF se permet de ridiculiser l'esprit et les obligations des NAO. C'est pourquoi, dans un tel contexte, nous avons écrit au Président de la République pour lui faire connaître cette situation salariale inacceptable et nos propositions majeures pour les NAO 2015. Nous venons de recevoir sa réponse. Il prend acte de cette situation, et a demandé à François Rebsamen un examen de nos problèmes. Comme nous l'avons annoncé à la direction, il est hors de question que les négociations/farces des années précédentes se reproduisent. Nous partagerons les faits et les débats de ces NAO 2015 à tous les partenaires institutionnels de l'AOCDTF, lesquels ne pourront pas se laver les mains de ce qui serait une énième provocation de la direction, un énième délit d'entrave, un énième non respect de la législation.

  • Un droit d'alerte du CHSCT à Nîmes pour un grave problème sur le dortoir des filles ? Peut-être - ou pas

    Les élus du CHSCT AOCDTF ont établi une liste impressionnante de problème d'hygiène et de sécurité du site de Nîmes. Ils ont particulièrement relevé une situation jugée par eux intolérable, et nous les approuvons, du dortoir des filles : vétuste et non sécurisé. Ils ont donc demandé au Prévôt que dès le 23 juin, le dortoir ne soit plus utilisé par les jeunes apprenties, tant que les travaux nécessaires n'auront pas été entrepris. La CGT a demandé si le CHSCT émettait un "droit d'alerte". Une réponse positive, mais floue, a été donnée. Est-ce à dire que ce CHSCT fonctionne sérieusement ? Nous pouvons nous réjouir que sur les conditions d'hygiène et de sécurité fondamentales, qui concernent autant les salariés que les apprentis, ce CHSCT fasse ce qu'il doit faire. Mais qu'en est-il concernant les conditions de travail spécifique des salariés ? Les risques psychosociaux ? La qualité des rapports d'enquête ? Là, le même CHSCT n'est plus du tout au rendez-vous. Le facile est fait. Le difficile ne l'est pas.