SNPEFP CGT - Page 15
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Le Bulletin Syndical de la CGT AOCDTF pour Janvier 2013
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La section CGT de l'AOCDTF défend les salariés de la restauration AOCDTF
Pour ses évolutions à venir dans le domaine des formations, la direction de l'AOCDTF s'appuie sur les statistiques de suivi du Tour de France par type de formation, et nous a dit vouloir arrêter les Bac Pro au motif qu'ils ne suivent pas ce Tour de France (6% seulement). Le fait que des jeunes apprentis puissent renoncer, avant ou pendant ce Tour, évidemment exigeant, n'est pas pris en compte par cette direction dans le cadre qu'elle propose aux jeunes : à savoir, le "confort", la literie, la restauration, etc. Or les jeunes parlent souvent du fait qu'ils "dorment mal", à cause d'une literie défectueuse et que la restauration n'est pas de qualité. Lors du dernier Comité d'Entreprise, le secrétaire général a répondu à M. Grellety, élu CGT, qu'il entendait bien ses problèmes et que s'ils existent, ils ont des causes individuelles - autrement dit, des salariés font mal leur travail, puisque, "ailleurs", les choses se passent très bien, et que l'AOCDTF a la meilleure offre de France dans ce rapport qualité/coût. Dixit M. Bellanger. Or les salariés qui travaillent au sein de l'association pour la restauration font leur métier : avec les outils (et parfois sans, puisque certains outils sont manquants et ne sont pas remplacés), avec les matières premières que le BUDGET (qui leur est imposé par l'AOCDTF) leur permet d'acquérir, via des commandes à des entreprises qui livrent de la nourriture industrielle. Même le plus grand cuisinier du monde ne pourra parvenir à un résultat satisfaisant ou remarquable si la qualité initiale du produit n'est pas au rendez-vous. Quant à la literie, que nous sachons, le pouvoir des salariés sur la qualité de ces matelas et draps est égal à zéro !
C'est pourquoi la section CGT entend clairement faire savoir que si elle est à l'origine de cette discussion, sa "traduction" par M. Bellanger est sienne, mais nous la contestons radicalement. Nous pensons que le "coût-vivre" est l'un des plus bas qui se pratiquent en France, qu'une hausse de la qualité ne doit pas être payé par les jeunes apprentis, mais par une meilleure gestion dans les dépenses globales (hors salaires, évidemment !). Une fois de plus, DANS CE CAS COMME DANS TOUS LES AUTRES, si la direction acceptait de se mettre autour de la table avec les salariés concernés, les représentants syndicaux, nous pourrions trouver ensemble des solutions et des améliorations. Pour l'heure, la direction entend décider de tout toute seule, et DONC elle est responsable de TOUT. Elle est donc aussi responsable de la déception de certains jeunes qui, au départ, voulaient, voudraient, suivre le Tour et finalement y renonce, pour les causes évoquées ci-dessus.
Nous adressons à tous les salariés qui s'occupent de la restauration, avec les moyens qui sont les leurs, avec les salaires qui sont les leurs (qui sont, nous le savons, très bas et qui sont démotivants), notre soutien le plus total.
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Le Commissariat Général à l'Investissement nous répond
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Accord Medef-CFDT-CFTC-CGC, l'analyse du SNCA
Comment la CGT travaille t-elle dans un tel processus, "de dialogue entre les partenaires sociaux" ? Pourquoi prend t-elle une décision négative lorsqu'un tel accord lui ait proposé à la signature ?
On entend dire que la CGT refuse de signer TOUT accord avec les employeurs. Le pourcentage de signature par la CGT de tels accords est en fait de 60%. PAR CONTRE, à la différence de certaines organisations dites "syndicales", la CGT n'accepte pas nécessairement de TOUT signer. Il n'y aucun caractère systématique, dans un sens ou dans l'autre. Pour prendre une décision, la CGT prend en considération à la fois l'état économique du pays, les principes déterminants du Code du Travail. Pour commencer, cet accord parle de "nouveaux droits". Concernant une "couverture santé", elle est annoncée, mais les employeurs pourront attendre 2016. Les sociétés d'assurance se frottent les mains. Tels qu'ils sont définis dans le texte, les éléments de la couverture sont à minima, et bien des salariés ne pourront s'en contenter, et les autres devront s'en contenter. En attendant, comme certains le disent aujourd'hui, c'est un accord "Axa". Les "droits rechargeables" pouvaient être négociés au sein même de l'Unedic. Le fait de le faire ici permet de faire croire aux salariés que l'on accorde un nouveau droit, alors que ce nouveau droit ne coûtera rien aux employeurs et que l'engagement que cette dépense "n'aggrave pas le déséquilibre financier" permet de comprendre que le patronat va demander/exiger/obtenir que des droits soient par ailleurs diminués ou supprimés. Une fois de plus, le patronat a obtenu des exonérations, alors que le montant total annuel de celles-ci est astronomique ! Le compte formation existait déjà, et le montant total en DIF n'est pas augmenté : 120 heures !
L'article 12 -
Médiation : la DIRECCTE Ile de France est compétente
La DIRECCTE Aquitaine a bien reçu la demande du Cabinet du Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage, et après l'avoir analysé, comme les documents transmis par nos soins, a décidé de transmettre à la DIRECCTE IDF l'ensemble, parce que le siège social de l'association est dans le 4ème arrondissement de Paris et que les problèmes présentés pour expliquer et justifier notre demande de médiation sont nationaux.
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2013, année de la médiation ? La médiation avec la direction de l'AOCDTF, via la DIRECCTE Aquitaine
La section CGT remercie M. Thierry Repentin d'avoir répondu à notre demande de médiation avec la direction de l'AOCDTF. Le Cabinet du Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage a confié à la DIRECCTE Aquitaine (Inspection du Travail) cette médiation. Le délégué régional Aquitaine, M. De Lima, en a été informé. Pour la section, cette médiation est l'ultime étape de notre processus de dialogue entamée depuis deux ans, et dont nous avons dit ici à quel point il est en échec. Nous attendons donc qu'une date soit fixée pour une première rencontre. Comme nous venons de vous l'indiquer dans nos voeux, nous vous tiendrons informés de l'ensemble des éléments de notre démarche : nos propositions et nos demandes, les réponses de la direction, les éléments mis en avant par la DIRECCTE.
Il se trouve que certains nous expliquent tout le bien qu'ils pensent de la médiation. Vous pouvez lire ici une Tribune publiée par le quotidien Libération, rédigée par Jean Badillet et Jean-Pierre Langlais
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Olympiade des Métiers par Worldskills, un courrier à des membres du Conseil d'Administration
Vous avez sans doute entendu parler de cette organisation qui chaque année, en France, organise des évènements afin de sélectionner des jeunes travailleurs afin qu'ils représentent la France dans son comité, dans le cadre d'une "compétition internationale". Or M. Michel Guisembert, premier conseiller, est devenu le Président de cette organisation cette année. Celle-ci est pilotée par un Conseil d'Administration dans lequel des organisations publiques, des Ministères et des Régions, sont représentées, aux côtés d'organisations patronales, exclusivement. La section syndicale CGT s'est adressée à certains membres de ce Conseil d'Administration afin de leur faire connaître la situation des salariés au sein de l'AOCDTF au regard d'une direction nationale qui depuis deux ans nie de toutes les manières possibles et notre existence et notre expression. M. Michel Guisembert, outre qu'il est le premier conseiller de l'association AOCDTF, s'exprime publiquement sur le Compagnonnage, son Histoire, ses valeurs. La CGT ne laissera pas faire une instrumentalisation de cette Histoire et de ses valeurs pour des comportements et des propos qui sont à leurs antipodes. C'est pourquoi nous avons fait connaître par ce courrier la situation générale des salariés, de notre section, ce refus global du dialogue social, en les interpellant sur cette situation et ces faits, afin qu'ils interrogent M. Guisembert sur tout ceci. Car depuis deux ans, si nous recevons des courriers de réponse de M. Jean-Claude Bellanger, secrétaire général, et de M. Patrick Gillet, DRH, M. Guisembert n'a pas répondu aux courriers de la CGT, et nous ne savons donc pas ce qu'il pense de ce qui se passe. Nous voulons bien croire à priori à sa bienveillance mais comme nous n'en savons rien, la CGT interpelle donc les membres de ce Conseil d'Administration. Etant donné sa fonction au sein de l'AOCDTF, premier conseiller, ce qui est égal à "Président", nous lui demandons un rendez-vous à la rentrée de janvier 2013.
Enfin, puisque nous avons constaté que cette organisation est exclusivement dirigée par ces organisations publiques et par des organisations patronales, nous avons demandé, pour la CGT, que les syndicats de salariés, dont la CGT, soient accueillis au sein de ce Conseil d'Administration.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas M. Michel Guisembert, vous pouvez le voir et l'entendre dans la vidéo ci-dessous.
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La réunion de la Commission d'Interprétation pour la CCNOF aura lieu...
le 31 janvier prochain (cf. la note ci-avant concernant cette saisine).
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La direction de l'AOCDTF s'enfonce toujours plus
En réponse à une lettre du délégué syndical et de la section CGT, la direction vient de répondre par une lettre dont voici le résumé des propos :
- par la lettre de la section, il faudrait comprendre que "vous vous positionnez en vous opposant au projet de notre Association". S'il faut comprendre par "projet de notre Association" "la Grande école du compagnonnage" qui serait en fait la toute petite école de l'apprentissage, le projet de régression qui a commencé d'être déployé et qui menace de l'être encore plus, la CGT au sein de l'AOCDTF est en effet contre ce projet. Pourquoi ? Parce que nous prenons en considération les intérêts ET les devoirs de l'Association, et les intérêts des salariés. L'actuel projet de l'Association entend concentrer les moyens sur moins d'apprentis, afin de soutenir ceux qui "font le tour de France" (les "Prépa Métiers" étant cités en exemple au détriment des Bac Pro). Il s'agirait donc d'ignorer ceux qui ne veulent pas faire le tour de France ou qui l'abandonnent au détriment de ceux qui le font et vont jusqu'au bout. La CGT considère qu'il n'y a pas à choisir : il faut former ceux qui, pour des raisons qui leur appartiennent, décident de ne pas faire le Tour de France, et former ceux qui, pour des raisons qui leur appartiennent, décident de le faire. Mais surtout, nous constatons que les mauvais chiffres dans le suivi et l'accomplissement du Tour de France n'amènent pas les dirigeants de l'association à s'intérroger sur ce que vivent, pensent, ressentent les apprentis. Ils nous parlent. Ils ne disent pas ce qu'ils ressentent à la direction parce qu'ils ont compris qu'ils ne seront pas écoutés. Et ce que vit et subit la section CGT à son propre niveau leur donnent, hélas, raison. D'ailleurs cette introduction de la lettre de M. Bellanger se termine par une accusation : "vous faites de la désinformation qui porte préjudice à notre Association", et ce alors que le sujet du début de la phrase concerne la lettre envoyée à la direction ! Comme si on pouvait pratiquer "de la désinformation qui porte préjudice" dans un courrier uniquement adressé à la direction ! Mais le pire est dans cette accusation de "préjudice" : un, parce que c'est totalement faux, dans la mesure où toute l'action de la section CGT vise à servir l'association, à lui permettre de se développer, DANS LE RESPECT DES SALARIES, et deux, parce que ce sont les pratiques et les décisions de la direction qui, pour l'essentiel, portent préjudice à l'association ! Enfin, concernant l'association, son projet, la CGT s'exprimera en janvier plus longuement.
- Lors du dernier CE, le secrétaire général, M. Jean-Claude Bellanger, a, en fin de réunion, répondu à une question sur "le grand emprunt". Le sujet ne figurait pas dans la liste des sujets du jour, NI DANS CEUX DES PRECEDENTS CE. Le délégué syndical CGT n'était pas du tout informé que l'association avait soumis une demande et des projets au commissariat pour les "Investissements d'Avenir". Ce qui semble être venu par hasard, c'est cette discussion sur ce sujet, dont il faut remercier celui qui a posé la question. Et ni les sujets de réunion du CE ni les documents remis au délégué syndical CGT (aucun) sur le sujet, ne permettaient à celui-ci de savoir quoique ce soit sur le sujet. Un délégué syndical n'est pas un devin, ni n'est omniscient. C'est bien pour cela que le Droit du Travail prévoit qu'il soit régulièrement et complètement informé, comme doivent l'être les membres du CE. C'est donc "par hasard", oui, que nous avons appris que l'Etat a octroyé, UNE FOIS DE PLUS, des moyens financiers considérables (27 millions d'euros !) à l'association, sans que nous ayons été ni informés ni consultés. Et ce qui est envisagé actuellement est scandaleux (4 régions favorisés, tant défavorisées).
- Depuis la rentrée, parce que son emploi du temps le lui permet, le délégué syndical a assisté à toutes les réunions du CE. Il n'a même pas manqué celle d'octobre, alors qu'une grève nationale à la SNCF empêchait certains membres du CE de venir à Paris. La direction ne se prive pourtant pas d'affirmer : "réunions pour lesquelles vous n'êtes pas des plus assidus". Mais heureusement que la direction AOCDTF continue de propager ce genre d'assertions comiques.
- Une fois de plus, la direction remet en cause la représentativité de la CGT, et ce alors que nous avons gagné le premier tour, et que les votes additionnés en la faveur de la section dépasse les 250, soit le cinquième des salariés, et ce alors que ces élections professionnelles ne bénéficient pas encore d'un investissement massif des salariés, ce que nous regrettons. La direction affirme que tous nos "candidats ont été battus aussi bien pour les DP que pour le CE". Nous ne pouvons que nous étonner de cette propension de cette direction à exagérer et à ruiner ainsi son propos. Car si elle s'était arrêtée à DP, ils avaient raison, mais quant au CE, nous avons gagné deux élus. Pourquoi les élections en DP ont-elles eu de tels résultats ? Il faut dire que dans toutes les régions, des salariés transitoires, des salariés qui ne sont présents au sein de l'association que pour une durée définie et brève, ont voté comme on le leur a demandé, et comme les autres salariés ont préféré laissé faire sans participer, c'est donc le résultat en effet de notre première participation. Nous verrons ce qu'il en sera à la prochaine. La direction remet en cause une fois de plus le fait que nous puissions parler "au nom des salariés". Nous parlons au nom de celles et ceux qui ont voté massivement pour nous au 1er tour des élections professionnelles, et que la direction refusait de reconnaître jusqu'à il y a peu encore (il a fallu un courrier de l'Inspection du Travail pour que ce propos disparaisse... un temps), et au nom de celles et ceux qui NOUS PARLENT (mais ne s'adressent pas à leur "délégué du personnel fantôme" qui est censé exister dans la Région, mais qui, depuis que chacune et chacun de ceux-ci ont été élus, n'organisent aucune réunion avec le personnel), parce qu'ils vivent dans la peur de leur direction régionale extrêmement agressive (nous en avons encore eu un exemple avec la Région Centre).
- Sachez-le, chers collègues et camarades, les salaires dans l'association sont mirobolants, et encore plus si vous êtes une femme ! Car l'étonnante conception de l'égalité de la direction lui fait déclarer que les femmes, plus nombreuses que les hommes, "bénéficient d'une rémunération supérieure aux hommes", ce qui contrevient dans l'autre sens à la loi sur l'égalité (sans compter qu'il s'agit d'un effet statistique).
- Sachez-le, "IL N EXISTE AUCUNE TENSION OU RELATION CONFLICTUELLE COLLECTIVE." Si. Avec la CGT. Et nous n'en sommes qu'au début à la fois de notre présence, déploiement et de nos manifestations - nous préparons une rentrée 2013 active.
- La direction entend condamner une "attitude carriériste" - ce qui vise le délégué syndical. Cette direction n'est pas au courant que, partout dans le monde et notamment en France, les délégués syndicaux, les salariés syndiqués, actifs, sont victimes de plusieurs discriminations, subissent des actions diverses. Il vaut mieux en rire.
- Quant au dialogue social, quoiqu'il en soit des affirmations de la direction, cette lettre, comme l'ensemble des actions, dispositions, engagées par la direction depuis bientôt deux ans, en est la négation totale. Il n'y a pas de dialogue social chez les Compagnons du Devoir du Tour de France, et ce nouveau courrier en est l'énième preuve.
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Les membres du Conseil d'Orientation des Compagnons sont...
Cette question a été posée à la direction de l'AOCDTF.
Elle vient de refuser la communication du nom et du prénom de chaque membre du Conseil.
Ceux-ci sont :
- M. Michel Guisembert, Premier Conseiller, Président,
- M. Marc Jarousseau, Conseiller au Tour de France,
- M. Luc Allemand, Conseiller à la Trésorerie,
- M. Bertrand Nauleau, Conseiller au secrétariat,
- M. Olivier Candotti-Besson, Conseiller au Collège des Métiers.
Nous remercions la Préfecture de Paris qui a accepté de nous adresser un document et ses informations, introuvable ailleurs.
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Nos courriers aux responsables (responsables administratifs de l'Etat, des Régions, élus, etc), légitimes, légaux et protégés
Au printemps 2012, des courriers privés (courrier postal et mail) ont été adressés aux Conseils Régionaux et aux SAIA par notre section. Des copies de ces courriers, PRIVES, ont été transmis à la direction de l'AOCDTF - sans même que notre section reçoive de réponse de la part de celles et ceux à qui la section s'était adressée. La direction de l'AOCDTF a estimé pouvoir utiliser ces copies dans le cadre de sa procédure de licenciement à l'encontre du délégué syndical, élu CE, M. Grellety, demande qui a été refusée par l'Inspection du Travail puis par le Ministère du Travail (cf notes antérieures). Depuis, notre section s'adresse, comme elle le PEUT et comme elle DOIT, à des responsables, qu'il s'agisse de représentants dans les Ministères, dans les exécutifs des Conseils Régionaux, dans les assemblées. C'est notre Droit. Nous confirmons ici ce que nous avons rappelé par ailleurs : la CGT n'autorise pas de copie de ce type de courriers privés à un tiers, et notamment à la direction de l'AOCDTF. Les courriers PRIVES envoyées par celle-ci ne nous sont pas tranmis, et nous ne le demandons pas, ni ne le voulons. Le principe du secret de la correspondance est valable pour tous.
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Congés Payés en CDII, il faut tenir compte des congés payés de l'année passée
Etant donné :
"Selon l’article 223-11 du Code du Travail : "Pour la détermination de la rémunération totale, il est tenu compte de l'indemnité de congé de l'année précédente….". L’indemnité de congés payés doit être égale au 1/10ème de la rémunération totale perçue l’année précédente, c’est à dire que les 10 % des congés payés doivent inclure les congés payés et tous les autres éléments de la paye de l'année précédente."
La section syndicale CGT a demandé à la direction AOCDTF de régulariser cette situation. Vous aurez plus de détails sur ce sujet à partir du moment où nous aurons reçu une réponse.
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La section syndicale CGT a saisi le Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage pour une médiation avec la direction AOCDTF
Constatant que l'absence de tout dialogue social, réel, sérieux, constructif, perdure au sein de l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France, la section s'est adressée à Monsieur le Ministre de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage pour demander une médiation, une table ronde, qui réunisse notre organisation syndicale, la direction et le ou leurs représentants.
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Investissements d'Avenir, 27 millions d'euros pour l'AOCDTF
Selon les mots du secrétaire général de l'association des Compagnons du Devoir du Tour de France, dans le cadre des "Investissements d'Avenir", gérés actuellement par le Commissariat à l'Investissement, dirigé par M. Louis Gallois, il a été attribué-donné 27 millions d'euros à l'association. Et les dirigeants de celle-ci ont décidé d'en faire bénéficier 4 régions, Centre, Rhônes-Alpes, Languedoc Roussillon, Alsace.
La CGT apprend donc ceci comme cela, par le hasard d'une conversation, heureusement suscitée par le secrétaire du CE, M. Duboy. A l'instar du reste, les délégués syndicaux n'ont été ni informés ni consultés.
La CGT constate que les dirigeants de l'association sont bien heureux qu'une telle somme ait été octroyée à l'association, ce dont nous pouvons nous réjouir également, mais que l'absence de dialogue avec les représentants des salariés sur les possibilités d'investissement est, UNE FOIS DE PLUS, insupportable, inacceptable. Par conséquent, la CGT dénonce ces choix opérés sans consultation, et sans souci de répartition, la majorité des Régions, selon ces actuelles décisions, ne recevant rien.
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Dans "Compagnon du Devoir" de Novembre 2012, l'éloge du dialogue social à l'allemande par André Malicot - et au sein de l'AOCDTF ?
Suite à un voyage en Allemagne d'un groupe représentant l'association "Les Compagnons du Devoir du Tour de France", André Malicot, directeur de la formation et de la recherche au sein de l'association, a rédigé pour le journal "Compagnon du Devoir" de ce mois une "postface". Dans cet article, son auteur écrit : " (...) Ensuite, une relation sociale exigeante et permanente. (1) En France, nous avons une vision conflictuelle de la relation sociale, la logique de la confrontation domine. Nous allons au conflit, puis ouvrons les négociations (2). (...) En Allemagne, (...) il y a d'abord la recherche du consensus; ce n'est que lorsque celui-ci n'aboutit pas qu'il peut y avoir durcissement et conflit avec arrêt d'activité et manifestations sociales. L'intérêt général prime dans le dialogue social, il y a une culture forte du collectif. (3)"
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Cette vision déséquilibrée (2), très critique envers ce qui se fait en France et très élogieuse envers ce qui se fait en Allemagne, part d'un mauvais pied : non, en France, nous n'allons pas au conflit, et après nous ouvrons... Salariés et organisations syndicales commencent toujours par solliciter une négociation. Hélas, une partie du patronat français (une partie) est caricaturale : toute demande, toute proposition, salariale et syndicale est, à ses yeux, injustifiée, intolérable. Il y a des entreprises, des associations, qui ont une culture de la négociation, même parfois difficile. Il est très curieux de lire un tel texte (1) de la part d'un cadre de l'AOCDTF alors que depuis un an la direction nationale comme les directions régionales, nient : dans un premier temps, la légitimité et la représentativité d'organisations syndicales; dans un deuxième temps, refusent précisément de négocier l'accord d'entreprise alors que celui qui est en vigueur, signé par une organisation syndicale qui n'existe plus dans l'association et qui, à fortiori, n'est plus représentative selon la loi de 2008, a été dénoncé par la CGT. Les deux organisations syndicales présentes dans l'association, CGT et CFTC, demandent à ce que ce dialogue social existe : condition sine qua non pour que l'intérêt général puisse primer. Quant à la "culture forte du collectif" (3), il ne faut pas oublier que cet "esprit allemand" a rendu possible la folie criminelle du nazisme, qui s'est appuyé sur une certaine docilité des citoyens. La CGT, elle, a toujours rendu hommage à celles et ceux qui, avant et pendant, au sein même de l'Allemagne, ont résisté face à ce régime, souvent au prix de leur vie. Même si nous entendons bien que M. Malicot a sans doute voulu signifier autre chose, il faut rappeler que la "culture du collectif" signifie souvent que celles et ceux qui sont "en dessous dans la hiérarchie", obéissent toujours sans poser de questions à celles et ceux qui sont "au dessus". Et ce n'est pas là l'Histoire d'un "dialogue social", mais du rapport classique entre des maîtres qui se font obéir de leurs esclaves. Grâce à cette "culture du dialogue social", les salaires de nos amis et camarades allemands sont, deux, trois fois plus importants que ceux qui sont pratiqués en France (à l'exception de ce qu'a rendu possible la Loi Hartz IV), et les droits peuvent être aussi plus importants. Et c'est aussi à cause de cette Histoire tragique de l'Allemagne que les droits syndicaux et le dialogue social ont été considérés avec plus de respect qu'en France, car pour les Allemands il s'agissait précisément de s'opposer à ce qui a caractérisé cette période dans ce domaine, l'esclavagisme des travailleurs au profit des entreprises, des grandes entreprises et de leurs dirigeants.
Le site Rue89 vient de publier un article passionnant sur les illusions de ce "philogermanisme" : "Steffi, 65 ans, travailleuse précaire brisée par le modèle allemand".
Cet extrait est édifiant :
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« L’Allemagne qui résiste à la crise ? Un mythe»
Arsène Schmitt, syndicaliste et président du CDTFM, affirme que la crise a engendré des situations dramatiques dans la région frontalière Moselle-Sarre :
« Nous nous battons, nous dénonçons cette Europe du capital, cette machine de guerre contre les travailleurs. C’est un carnage social en ce moment, on est en train de détruire nos acquis, nos droits, nos retraites. »
Et ces difficultés ne sont pas propres aux travailleurs français. Les Allemands aussi sont durement touchés, regrette Arsène Schmitt dans un rire désabusé :
« L’Allemagne va bien ? Pas du tout ! Les médias relaient des informations qui ne tiennent pas debout. Cinq à six millions de personnes travaillent pour des mini-salaires de 400 euros. On parle de pauvreté dans la vieillesse, de retraités qui doivent chercher des jobs pour survivre, de travail précaire.
L’Allemagne qui résiste à la crise ? C’est un mythe. En tout cas pour les travailleurs. »
Outre-Rhin, on a fait face à la crise avec plus de réussite, certes. Mais les classes moyennes et les ouvriers ont assumé les conséquences d’une politique sévère. Près de 7 millions de personnes ont un salaire inférieur à 8,50 euros de l’heure. Et 20% des salariés des PME allemandes se débrouillent avec moins de 10,36 euros horaires.
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Dans l'association, pour qu'il y ait un tel dialogue, outre celui que nous réclamons à l'égard de la direction nationale, il faudrait aussi qu'il existe entre les représentants syndicaux ET LES COMPAGNONS DU CONSEIL D ORIENTATION. OR LA AUSSI malgré les courriers et les demandes, il n'y a même pas eu une trace d'une réponse. Pour l'heure, les membres actifs de l'association vivent dans le grand écart entre leurs "valeurs" prétendues, leurs discours et les pratiques qui vont dans le sens inverse.